Rape la pente

les parapenteries de piwaille

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été 2007, photos de Sandrol

Prologue

Cela fait 2 jours que je zone sur le site de Serre-Chevalier. La veille j’ai fait un plouf lamentable depuis le col du Granon. Ce matin, re belote depuis le grand Aréa… j’enrage de ne pas comprendre comment marche ce site. Pourtant les locaux m’ont donné beaucoup d’info, ils ont volé à chaque fois avant moi en arrivant à tenir un bon peu… mais ce n’est pas un site d’aérologie facile et je n’arrive pas à trouver mes marques.
Je décolle à nouveau du col du Granon en ce 15 août 2002 à 15 heure. Et là… poursuivre la lecture…

Tard … trop tard

Voilà … après mes aventures de la veille (petit quadrilatère de 67 km pour se réserver pour ce Samedi), après l’apéro chez man’s qu’on a écourté vers 23H pour être en forme on va faire un gros dodo bien réparateur … quand deux nigaudes bien éméchées réveillent tout leur carnet d’adresse pour souhaiter une bonne année. Malgré cela ou peut être à cause d’un peu trop d‘excitation… j’ai du mal à attendre que le réveille sonne ce matin. Le petit déjeuner est avalé et avec blue nous nous mettons en route. Je suis comme un coq en patte, Blue a tout prévu pour que cette journée soit une réussite. Il a même acheté des sandwiches et du pâté-croute qu’il met dans sa glacière.

Le téléphone chauffe pour organiser les derniers détails logistiques. Marco est en retard d’une vingtaine de minutes. Sioux voudrait se joindre à nous mais doit passer par saint hilaire rendre l’aile qu’il essayait hier. Je les réunis tous les deux pour qu’il ne fasse qu’une voiture tandis qu’avec blue, nous monterons dans la voiture de Stéphane qui est en avance d’une bonne vingtaine de minutes sur le rendez-vous de 10 heures aux pompiers de Monestier. Nous aussi (blue est moi) sommes un peu en avance, ça tombe bien. Stéphane et ses acolytes (le poète Pierre et dominator) sont excités comme des puces quand ils nous rejoignent.

Le temps de se serrer la paluche, on file montrer l’atterro à Pierre histoire de faire comme c’est marqué dans les manuels : toujours passer par l’atterro avant. Et là on observe le ciel … poursuivre la lecture…

Découverte du Puy en Velay.
Site de Chaspinhac

…Encore un récit qui commence mal. Il y a tellement de temps et je n’ai que quelques bribes de souvenir. Je ne me souviens par exemple plus du contexte :-(
Nous avions du monter à la croix par le dernier téléphérique de la matinée pour manger un morceau là haut. Je me souviens que marco et moi nous étions seuls (de la bande). Nous étions venus ici même la veille avec Enzo, Jeumeu et Patrick. Le vol de la veille s’est interrompu aux 7 laux et un long plané jusqu’à st hil… le tout à cause de la petite forme d’une partie de la troupe (je n’ai cité aucun nom, mais je les ai tous Razz ) qui a démotivé le reste de la troupe. Aujourd’hui, les autres font une « bi »-party à lépine. Pour nous (marco et moi) il était évident qu’il fallait refaire ce vol et le mener à bien (poser à Chamoux). Lors de la montée nous avons pris deux « jeunots » en stop à st martin d’Uriage.

J’aime ce site où la vue est superbe et où la pause déjeuner du téléphérique oblige à prendre le temps ! Non seulement on arrive sensiblement à l’avance, on peut prendre le temps de manger le sandwich et regardant la masse d’air s’éveiller et les conditions de vol s’installer. Mais en plus, on prépare nos ailes relaxe, tranquillement et sérieusement. On a le temps de se préparer au vol mentalement et pour finir, on débute même le vol très progressivement en prenant le temps de se mettre « dans le vol ». En effet, l’envol débute systématiquement (à la croix) par un long plané jusqu’au grand colomb. Ce long plané permet de s’installer (tant au propre qu’au figuré) dans la sellette et aux commandes.  poursuivre la lecture…

Bon … ça remonte à y a trop longtemps (et surtout j’ai pas assez de temps ce matin) pour que je puisse faire le récit complet…
ça devait être l’une des premières fois qu’on découvrait Cote 2000 à Villards de Lans… Y avait les 3 mousquetaires que nous étions à l’époque : Jeumeu, l’Marco et moi.

Donc décollage (pas vraiment de cote 2000 : nous sommes trop fainéants …) juste du déco un poil en bas de l’arrivée des œufs… on prend la pompe (moi à mon habitude, je galère à me mettre dans le bain … surtout que la pompe de service est très tortueuse en suivant la ligne de crête à cet endroit)… puis le déclic je monte … je me laisse décaler avec la pompe vers (le vrai) cote 2000. Je fais un plein faramineux à cote 2000 tout en profitant d’un des paysages que je préfère. Le plein devait être > 2500 et la pompe décale maintenant vers le pas de l’œille … du coup je décale aussi puisque l’objectif va être de transiter vers le Cornafion au nord…

Rendu sur le pas le l’œille … je me mets à la verticale des arêtes du Gerbier et j’avance vers le Cornafion. A mi chemin des arêtes, y a un superbe nuage en rouleau qui se forme… Il tire l’humidité de la partie est des falaise, il est chauffé par le flanc ouest des arêtes. Il marque superbement la zone de confluence des deux masses d’air dans une rotation qui semble éternelle.

En me rapprochant, un spectre de broken m’accompagne un bon bout de chemin : Ma propre ombre sur le nuage est complètement entourée d’une sorte d’arc en ciel, une auréole de couleurs vives et variée.

Je suis allé jusqu’à faire ma transition en mettant mon stabilo droit dans le nuage. Moi j’étais au soleil qui me réchauffait tout en sentant l’humidité du nuage à coté qui me refroidissait.
Devant moi, le Cornafion : majestueux pic étroit, froid, minéral alors que juste à sa gauche le paysage donne sur la plaine (enfin le plateau) chaude, verte, grasse, reposante… à droite, le nuage, blanc, ouaté, à la fois doux de cette blancheur à la fois sa matérialisation permet de voir cet immense rotor de confluence. C’est lui qui me porte, tout en étant prêt à me manger si je ne maîtrise pas mon cap.

C’est un superbe moment gravé à jamais dans ma mémoire pouce

Une série de photos pour illustrer ce vol du 3 mai 2006.

Cela fait longtemps que je joue de malchance … non pas que je sois superstitieux (il parait que ça porte malheur Evil Grin ) mais force est de constater qu’à chaque fois que je serais dispo pour voler, il y a une météo de merde… en revanche quand il y a un petit truc qui m’empêche de voler, ça a l’air jouable. Ce Mardi, je suis dispo … je le sais depuis plus d’une semaine et malgré ça, les voyants MTO restent au vert Smile. J’y crois assez peu car il fait quand même assez chaud (le vent de sud a soufflé une bonne semaine), j’ai un peu peur que cela soit stable, mais je vais quand même pouvoir tenter plus qu’un plouf poursuivre la lecture…

28 mars 2004 … un petit vol de reprise après une pause hivernale.

Petit cross Entre le saint Eynard et Sainte Marie du mont … frais (froid) et écourté au bout de 2H à cause de mes douleurs à l’épaule.

AR st eynard – ste marie

Mercredi 14… Nous avons rendez-vous avec le kikou à 10h-10h¼ au parking au pied de la bastille pour y laisser une voiture au cas où… Le parking en question est fermé pour cause de fête foraine. Tant pis, en alternative il y a un supermarché. Je me gare et en profite pour acheter un peu de ravitaillement (sandwich, yop, barres céréales). Le kikou arrive… presque à l’heure. Finalement le xav dois nous rejoindre. Le temps qu’il arrive … on devait déjà prendre Sandrol au bout de l’autoroute Confused  bon … faut pas que je (me) monte la pression ! On récupère le Sandrol, on transfert ses affaires dans la voiture en le bousculant un peu (le pauvre a peu de temps pour repérer son atterro). On monte à gresse… Grrrr le Xav s’arrête pour s’acheter son ravitaillement et remplir son ballast… ne pas monter la pression mais l’heure tourne. Mais surtout ne pas me monter la pression : l’an dernier, par trois fois j’ai posé des jours de congés pour tenter ce vol… et les trois fois j’ai fait plouf Frown poursuivre la lecture…