Quand on vole un fois tous les jamais, on a pas le droit de se planter. Le vent est annoncé de sud relativement fort. Je vise donc planfait pour tenter d’esquiver la vague de sud qui doit rentrer. Avec un peu de chance on aura le temps de voler avant qu’elle ne débarque. ça doit être bon en basse couche puis devenir excellentissime vers 15 – 16H où les plafs sont censés taquiner les 3.000.
En fait de bon .. ben à 14h y a rien du tout, nous commençons par une séance de parawaiting en règle.Quand nous décollons, c’est encore faiblard, assez cyclique et y a beaucoup de morfales en l’air.
Deux évitements, un mauvais choix et me voilà à ratasser trop bas 
. Je suis obligé d’aller me poser 
En plus je me loupe sur l’évaluation du gradiant 
gros raclage mousse 
Je fais un peu de stop et remonte assez facilement faire une 2e tentative. Le plaf a monté vers le lanfon. Je zizouille deux aller/retour devant ploufait, un jetage sur le petit éperon en dessous des dents de lanfon, un évitement entre un bi et un gus qui tournent chacun dans leur sens et moi qui suis entre les deux. Je me dégage et prend l’ascenseur pour le paradis. Bref une 20e de minutes après mon 2e déco, je me retrouve à 2000 aux dents de Lanfon 
pour le plaisir je fais trainer jusqu’au lanfonnet où je m’adjuge un autre plein pour le plaisir à plus de 2100.
Je regarde … le Roc des Boeufs, y a un paquet d’ailes qui y sont … pas envie, je sais qu’au bout d’une heure de vol je serais crevé, je vais rattasser en basse couches … je fais donc feu pour la tournette pour profiter des paysages enneigés et voler en altitude.
10 mn plus tard je suis au sommet de la tournette, le GPS m’affiche une altitude de ~2350 
je profite 
bon … tant que je suis là haut, je pousse vers le sud .. une petite compression où je n’avance plus qu’à 5km/h (détrimmé) au GPS .. mais je perds un peu d’altitude et ça ré avance jusque la pointe de la Beccaz où je me fais enterrer impossible de remonter aux altitudes normales, je commence à être sur ma réserve d’énergie, plus la gniak, je ne suis plus dans l’anticipation mais dans la gestion de ce qui m’arrive 
Je fais le retour plus bas … mais j’arrive à passer le col de l’aulp. Je rejoue un bon moment sur les pente en dessous de la tournette sans vraiment monter … il est temps de poser avant de faire des bêtises. Bien sur le retour plus bas, je me prends les brises dans la figure (après avoir eu le sud dans la poire à l’aller … pourquoi je vole toujours face au vent ?)
Je rejoins les dents de lanfon puis planfait. Je commence à me prendre des morceau d’aile sur la figure … une gentille descente sans forcer (une balise sur le golf) puis une ample prise de terrain 
Vx = zéro pendant quelques instant au droit des palissades … puis ça re rentre. surtout je ne fais pas le con … et du coup c’est le vent qui s’en mele. une bourrasque alors que j’étais à 2m sol me remonte un bon peu… mais je me pose comme une fleure
