Cours Forest

Je rejoins le déco du Semnoz en dépassant à toute bombe deux ailes école. Je monte sans trop chicaner mais j’ai du mal à dépasser le sommet du Semnoz. un deuxième tour dans une série de pompes me permet d’atteindre une altitude raisonnable de 300m/sol … je fais feu sur le roc des boeufs. Lors de la longue transition (7minutes à ne rien faire), je regrette de ne pas avoir pris de quoi boire ou manger. J’en profite pour bien me délasser, reposer mes épaules et mes mains. ça fait 1 heure que je vole. J’ai volé 2 heures hier sans trop me fatiguer (c’est à peu près mon temps de vol vu mon manque d’entrainement) mais là, ça va encore bien. le lac d’Annecy est tout tranquille, mais ça a l’air de radasser au roc des boeufs.  Je me demande si ça ne vaudrait pas le coup de pousser sur montmin et les dents de lanfon ? j’ai vraiment la gniak et jusqu’ici tout va très bien.

Je rejoins le roc des boeufs juste après la 1e ligne électrique. Je trouve rapidement une pompe qui me monte au dessus du relief et j’enquille la « transition » vers la 2e ligne électrique non sans une grosse hésitation : les dents de lanfon sont attirante. Non ! restons sagement dans le plan de vol prévu. Dans la pompe, je me suis fais rejoindre par une icepeak, du coup je joue à faire la course avec elle. nous sommes talonné par 2 ailes blanches et multicolore avec un dessin assez bizarre (un peu plus tard, elle tournant avec elles, je verrais que ce sont les fameuse ozone R10) … youpije suis trop content : je vais légèrement plus vite que l’icepeak avec ma brave vieille RSF . Jouant comme ça, nous arrivons à la 2e ligne électrique qui passe sans aucun souci. L’icepeak fais un beau run, je préfère assurer. Je me décale plus à la verticale du roc des boeufs puis je trouve une belle pompe chapeautée par un nuage. Je ne monte pas jusqu’au nuage, mais je fais un plein très confortable à presque 2400.

Comme à leur habitude, le Julioz et le Chabert sont eux aussi chapeautés, leur nuage est plus sombre … et de toute façon je me suis fait piégé tant de fois que je ne fais pas le crochet par ces piège à con moi. Je file directement sur le bout du Margériaz et presque immédiatement je doute. Ça a toujours réussi en trace directe, mais 2400 sur le roc des boeufs… je ne suis peut être jamais parti d’aussi bas. En plus je suis contré par le vent de sud… en basse couche ça ira mieux quand la brise me poussera mais pour l’instant mon vario m’affiche une finesse sol de 4

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