… et des très bas
je suis contré. Je devrais avoir vent de travers, mais non, je suis véritablement contré. bon, les falaises bien blanche, plein sud, elles devraient donner quelque chose qui m’aidera à passer la croix du Nivolet. ben non 
elles ne donnent rien du tout. Je ne vais pas arriver à faire le tour de la croix. tant pis pour on jeu favori : faire coucou aux touristes. Je longe l’alpage de son coté est. il a une belle pente, dès que je peux je bascule de l’autre coté.
non plus, je tombe littéralement du ciel. Le vario oscille entre -3 et -4 m/s, je suis une trajectoire parallèle à la crête. la crête s’effondre, je vais pouvoir passer. pas sur : je suis méchamment contré. détrimmé je n’avance plus guère. J’hésite à mettre du barreau : en bas c’est tout boisé, je ne peux pas me faire enfermer dans ce coin là. à gauche loin j’ai challes les eaux en dégagement. je trouverais bien un terrain au cas où. ça chahute. l’aile prend un grand coup dans le pif. Je lève les yeux pour constater la frontale. Je vois les stab passer derrière le bord d’attaque et fermer la crevette. J’ai plus qu’à gérer la sortie. Elle part loin derrière puis les élévateurs se tendent et provoquent la bascule arrière de ma sellette et malgré cette bascule arrière, l’aile est encore plus loin derrière, hors de mon champs de vision. finalement la sortie se fera très facilement, j’ai juste tourné de presque 180° et je suis maintenant face à la forêt, mais je profite de l’énergie de l’abatée pour rependre le bon cap.
En revanche cet épisode m’a un peu refroidi, me suis quand même bien mis dans une aérologie sacrément pourrie 
Du coup je passe le col mais j’hésite à revenir coller aux relief pour rependre de l’altitude. pourtant il va falloir faire quelque chose. je pensais avoir décaler jusq’au dessus de montagny, mais je suis au dessus du plateau de Verel, et avec mon squetch de toute à l’heure, je n’ai vraiment pas envie d’improviser une vache, y compris pour récupérer la voiture de Dominique. Je suis encore bien contré, mais ici l’aérologie est un poil plus laminaire, du coup je fais une belle laisse de chien et je peux enfin déboucher au dessus de l’atterro.
Une fois sur le relief connu, je fais un quart de tour à droite, me remet face à la brise (ça souffle quand même bien fort maintenant) et je peux rejoindre le décollage. J’en profite pour regarder les autres ailes en l’air : est-ce qu’Olivier m’a suivi dans ma galère ? j’espère je ne l’ai pas attiré dans ce traquenard.
J’ai repris pas mal d’altitude, pas mal de zénitude du coup j’en profite pour envoyer de gros wings en guise d’exercice de fin de vol. Je suis bien, ils montent assez facile, l’aile a une bonne relance. Sortie de wing sur un 3-6 … zut, la prochaine fois faut que je fasse un 3-6 à gauche.
http://cfd.ffvl.fr/cfd/getTrackFile.php?pIgcFile=2010-07-11-0067-220710-0.igc&pName=&pTypeFile=kml
PS : la vidéo
Tournée, montée et diffusée par olivier :
