Des hauts …
Je commence à avoir une altitude raisonnable, je poursuis la ligne de crête en étant confortablement au dessus. Je prends un autre ascenseur. je peux me remettre à observer le paysage. la station de ski du Margériaz est triste, mais cette dalle de cailloux a quand même quelque chose de magique.
Encore un autre ascenceur, je suis vraiment très confortable maintenant, au point de pouvoir choisir mon itinéraire en fonction des nuages et non plus du relief. j’avance vers le Margériaz … enfin le nuage qui est au dessus.
Je vois Olivier qui est en bas ! Je suis content : j’ai ma revanche 
Mais qu’est-ce qu’il fout ? Hey ! faudrait monter quand même maintenant que je t’ai re dépassé.
Le nuage du Margériaz – ascension. Je remonte le zip de ma combinaison, il va faire froid là haut. J’ai décidé d’aller jusqu’au nuage. où est-ce que ça monte déjà ? au soleil ou au vent ??? Ayé, j’ai trouvé 
Olivier fais demi tour, il cherche à monter … je me concentre, je suis à 2550, quelques dizaines de mètres en dessous du nuage et ça ne marche plus. j’ai décidé d’aller toucher les nuelles. Je me décale et plouf la nuelle 
il est 2600 à mon GPS 
Bon la suite du trajet est toute indiquée : le Penay est chapeauté d’un joli ptit cum. Je me mets en route pour le Penay, 
je vois le ‘tit cum se défaire… mince. tant pis, pas envie de tenter le col du Sire, ça sera le Penay quand même. Quand j’y arrive, plus de cum, rien qui monte. barre à tribord toute, direction la croix du nivolet.
