Épilogue

Je reprends mon cheminement sur les crêtes, vers le Mont Joigny. Chaque chaos aérologie est un véritable calvaire pour ma vessie qui est baladée pleine dans tous les sens. Un Généreux thermique me permet de faire abstraction du relief. Ça y est, je suis à nouveau en vol et non plus en rasage de pente. Je transite vers le Granier quand ma radio crépite. C’est Gilles qui me demande où je suis. Je comprends immédiatement que son stop l’à conduit quelque part dans le coin et qu’il m’a dans son visuel. Je lui annonce que je transite à 2000m au dessus du col du Granier, que je vais récupérer ma voiture et que quand ça sera fait, je le rappelle pour venir le récupérer dans la chartreuse.

Je glisse le long du Granier sans chercher à faire le moindre plein. Tout ce que je veux c’est arriver pas trop loin de la voiture (mais ça, ça devrait passer sans problème) et surtout ne plus me faire secouer la vessie. Pourtant malgré mes précautions, le versant nord-est du Granier monte. Je m’en fou ! je suis en local de saint marcel. Je regarde avec avidité les champs autour de saint marcel en bas où je pourrais pisser … mais je continue cap vers Saint marcel en haut. J’arrive au dessus du village avec une altitude largement superflue. Je cherches une zone calme est descendante Evil mais ça monte presque partout. Je me mets aux oreilles et fait de grands cercles dans le ciel. Ça descend doucement trop lentement.

Je me pose dans le bas du champs qui nous a servi à décoller ce matin. Je déclipse rapidement ma sellette et enfin, je peux me soulager… Grin longuement Grin Grin

Une fois que j’ai enfin fini (ça a bien duré !) j’appelle les pompiers pour leur signaler que j’ai vu l’accident du parapente. Ils sont au courant mais n’ont que -pour seule information- la commune d’Apremont. Je ne connais pas les noms des massifs. J’essaye de donner des informations par rapport au Granier et au Pas de la Fosse. La dame que j’ai au bout du fil ne semble pas convaincue et de toute façon ils n’ont pas d’hélico de disponible en ce moment…

Finalement quand j’ai fini de gérer mes urgences, Gilles est déjà en train de récupérer sa voiture à saint Marcel, Julien l’attends au Touvet…. Et Pendant que je descend ma voiture PiRK passe un message radio disant qu’il rejoint sa voiture (au Touvet) en vol. Je laisse passer un moment (et quelques virages) puis j’appelle PiRK sur son téléphone. Il me répond … qu’il est encore en l’air !

Finalement je n’aurais pas franchis la barrière des 100bornes … ce n’est pas mon plus grand vol de l’année (seulement 89km contre un 93 km déjà déclaré) mais c’est vériablement un vol où je me suis fait plein de plaisirs

  • plaisir de voler avec les copains (même si finalement nous ne la ferons pas cette déclaration de vol de groupe)
  • plaisir de découvrir un nouveau coin autour duquel je tournais depuis longtemps
  • plaisir de beaux paysages variés
  • plaisir d’aller titiller les nuages

 

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